Création d'un nouveau site dédié aux S.A.S.
Mis à jour le 16 août 2023
Un nouveau site Internet consacré à l'histoire des sections administratives spécialisées (S.A.S.) et de leurs personnels a vu le jour par l'association éponyme.
Consultez leur actualité ci-après pour en découvrir un extrait, le lien Internet et les 45 bulletins des Anciens des Affaires Algériennes (A.A.).


Présentation du site dédié aux S.A.S.
Un nouveau site Internet est consacré à l'histoire des plus de 700 sections administratives spécialisées (S.A.S.) dispersées sur tout le territoire algérien de 1955 à 1962.
Il a également vocation à perpétuer la mémoire de tous leurs personnels, militaires et civils, placés sous le commandement des chefs de SAS. Et parmi eux, les 20 000 supplétifs Moghaznis qui payèrent souvent le prix fort de leur engagement et de leur fidélité en 1962.
Le site sera enrichi au fur et à mesure, et contribuera à mieux faire connaitre ce que furent les missions des S.A.S. en Algérie de 1955 à 1962 et l'engagement de tous ces hommes - et de quelques femmes - de toutes origines, pour aider et protéger des populations souvent isolées dans des zones très reculées et loin du pouvoir central d'Alger.
Certains le payèrent de leur vie.
On ne peut pas oublier non plus le destin funeste de beaucoup de Moghaznis à la veille ou quelques mois après l'indépendance ; une tragédie similaire à celle de nombreux autres anciens supplétifs.
En outre, vous pourrez visualiser sur le site les 45 bulletins publiés au fil du temps par l'association des anciens des Affaires Algérienne (A.A.). Ils ont été numérisés et sont accessibles par un index à partir de mots-clés. Ces bulletins rassemblent de très nombreux témoignages rappelant les réalisations et les heures tragiques des S.A.S. Les bulletins font évidemment de multiples références aux Moghaznis.

Découvrez un extrait tiré du site :
article de Jean-Marie BRETON, ancien chef de la SAS d’Oggaz
Ce que furent les SAS :
En 1955, dans les zones rurales d’Algérie, les carences d’une Administration publique insuffisante et éloignée de la population étaient encore accentuées par l’insécurité. Pour y remédier, Jacques SOUSTELLE, Gouverneur général de l’Algérie, crée le Service des Affaires Algériennes et les SAS, par l’arrêté du 26 septembre 1955. Il y aura 700 SAS implantées dans toute l’Algérie au milieu de la population.
Tâches des SAS :
1) Améliorer la vie courante de la population dans divers domaines
Scolarisation : créer des écoles et les gérer.
Santé : créer des centres de soins.
Logement : créer de nouveaux villages pour les populations déplacées.
Économie :
- ouvrir des chantiers pour limiter le chômage ;
- faire des routes, des adductions d’eau, etc.
- assister les indigents, mettre des terres en valeur.
État Civil et Recensement.
2) Faire fonctionner les nouvelles communes
Le chef de SAS est au départ « délégué spécial », et ensuite, conseil des municipalités élues (en leur transférant progressivement ses fonctions)
3) Assurer la sécurité de ses propres services et participer à la protection de la population
C’était la principale fonction des moghaznis. Selon les endroits, les chefs de SAS se consacraient davantage, voire exclusivement à certaines de ces tâches (j’ai eu la chance d’être adjoint puis chef de SAS dans une zone pacifiée de l’Oranie où nous pouvions exercer l’ensemble de notre mission.)
Structure d’une SAS
- Un chef de SAS, officier des Affaires Algériennes (le « képi bleu »)
- Un ou deux adjoints (dont un civil), un interprète, un comptable, un radio)
- Une ou deux infirmières et un médecin militaire détaché d’une unité voisine
- Trente moghaznis, supplétifs, en uniforme et armés
Les moghaznis
Il y avait environ 20 000 moghaznis statutairement (plus du double successivement), recrutés sur contrat, sur place, par le chef de SAS. Ils recevaient une solde, modeste, et bénéficiaient d’un logement pour leur famille.
Les chefs de SAS
Au total, 4 000 officiers des Affaires Algériennes sont passés successivement dans les 700 SAS qui ont existé. Ils étaient Officiers d’active, souvent volontaires, ou de réserve. Le chef de SAS est le relais local de tous les Services publics. Il dépend des préfets et des sous-préfets.
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